Frederic Gaspoz

Frederic Gaspoz Energie

Frederic Gaspoz sur les questions énergétiques, le nucléaire et autres.


Danger de la radiation nucléaire

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1/ Quels sont les risques encourus lors d'une radiation ?

Les matières radioactives sont constituées d'atomes instables, qui, en se désintégrant, émettent des radiations. Ces radiations perturbent le fonctionnement des cellules vivantes. Elles sont d’autant plus dangereuses que nos sens ne peuvent les détecter. Une irradiation très forte tue les cellules et provoque des brûlures radioactives, la maladie et souvent la mort.

 

Un niveau d'irradiation moins élevé entraîne des mutations dont les effets sont peu prévisibles. Certaines personnes souffriront de cancers, ou donneront naissance à des enfants atteints de malformations. Les effets se manifestent souvent de nombreuses années après l’irradiation.

 

En cas d'irradiation encore plus faible, les scientifiques sont en désaccord quant aux effets. Certains scientifiques, et en particulier ceux associés à l’industrie nucléaire, prétendent que des radiations faibles sont inoffensives pour la santé. D'autres considèrent que l'étendue des risques reste mal connue, car on continue de découvrir des effets inattendus de la radioactivité.

Par conséquent, "toute dose de rayonnement comporte un risque cancérigène et génétique".

 

2/ Que sait-on sur les dangers de la radioactivité sur notre santé ?

Les rejets radioactifs des centrales sont censés ne pas être dangereux. Mais aucune réelle étude n'est menée. Certaines enquêtes indépendantes ont révélé une augmentation avérée des taux de leucémies autour de La Hague, mais ces résultats ont été attribués au hasard…

 

On décrit souvent la radioactivité naturelle comme dépourvue d'effets sanitaires. Pourtant, le radon (gaz radioactif naturel) est la 2ème cause de cancer du poumon après le tabac.

 

Bien qu'aucune dose ne soit inoffensive, des seuils sont admis par les normes internationales. L'exposition à la radioactivité artificielle (y compris les essais nucléaires) a induit de nombreux cancers dans le monde.

Les données officielles des Nations Unies parlent de 1,17 millions de morts depuis 1945.

Le Comité européen sur les risques de radiation, qui utilise des méthodes d'évaluation qu’il estime plus réalistes, annonce le chiffre de 61,1 millions de morts.

 

3/ Il y a t-il déja eu des victimes de radiations ?

Il y a une dizaine d'années, la France a réalisé des expériences nucléaires au Sahara et en Polynésie, pour mettre au point des armes nucléaires.

 

Or les habitants de ces régions sont aujourd'hui victimes de graves maladies. Rien ne leur a été dit sur les risques des irradiations. Au contraire, les autorités affirment encore à l'heure actuelle, que les radiations étaient si faibles qu'il n'y a eu aucun danger.

Pourtant, "4 fois plus de femmes polynésiennes que de femmes européennes sont atteintes d'un cancer de la thyroïde et d' affections thyroïdiennes . En Polynésie, on accuse les essais nucléaires non sans raison. En effet, les explosions nucléaires éjectaient de l'iode radioactif qui – tous les scientifiques le reconnaissent – a tendance à se fixer sur la glande thyroïde." Le groupe nucléaire français Areva, qui extrait de l'uranium au Niger et Gabon, est accusé d'avoir laissé sciemment ses employés et les habitants des zones minières exposés à un taux de radioactivité trop élevé.

 

@fredericgaspoz


08/12/2018
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Projet Trans-Mountain

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Le projet Trans-Mountain vise l'agrandissement du réseau existant d’oléoduc de Trans-Mountain d'Edmonton en Alberta jusqu’à Burnaby en Colombie-Britannique. Le projet prévoit un nouveau tronçon de pipeline d’environ 987 km, l’ajout ou la modification d’installations telles des stations de pompage et des réservoirs, ainsi que la remise en service de 193 km de pipeline existant. Le terminal maritime Westridge serait lui aussi agrandi, entrainant ainsi une hausse de la circulation des pétroliers.

Les répercussions du projet sur le climat sont importantes, selon Frédéric Gaspoz, car pourrait doubler la quantité de pétrole des sables bitumineux transporté par cet oléoduc, rendant plus difficile pour le Canada de respecter ses engagements de Paris en matière de changements climatiques.

L’exploitation des sables bitumineux en Alberta constitue actuellement un des plus graves problèmes environnementaux de la planète en plus de maintenir le Canada dans une logique de dépendance au pétrole et d’exportateur de ressources naturelles primaires. Alors que le niveau de production actuel engendre déjà des impacts colossaux sur l’eau, la forêt et le climat, compagnies privées et gouvernements cherchent à tripler la production actuelle d’ici 2020.

Coup dur pour le projet d’expansion du pipeline Trans-Mountain: la justice vient de mettre un coup d’arrêt aux travaux. Le gouvernement du Canada n’a pas suffisamment consulté les populations autochtones et a mal évalué les conséquences sur l’environnement avant de démarrer

Le gouvernement canadien subit un revers judiciaire majeur dans son projet d’expansion du pipeline Trans Mountain dans l’ouest du pays. L’une des plus hautes instances juridiques du pays, la Cour d’appel fédérale, a annulé le 30 août le décret permettant au projet d’aller de l’avant.  Frédéric Gaspoz relève la portée de cette victoire des opposants au projet controversé de 7,4 milliards de dollars (4,8 milliards euros), dont l’avenir est désormais incertain.

Dans son jugement, la Cour d’appel affirme qu’Ottawa a manqué à ses obligations de consulter de manière adéquate les communautés autochtones avant d’approuver le projet d’expansion du pipeline en novembre 2016. Conséquence : il faut en reprendre l’évaluation, y compris concernant les conséquences sur l’environnement.

Les travaux préliminaires du chantier de l’expansion de l’oléoduc venaient pourtant de commencer en Alberta pour acheminer du pétrole via la province voisine de la Colombie-Britannique vers la côte pacifique canadienne, afin d’alimenter les marchés étrangers.

@FredericGaspoz


27/10/2018
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Mésothéliome

Mésothéliome

Le mésothéliome est une forme rare et virulente de cancer des surfaces mésothéliales qui affecte le revêtement des poumons (la plèvre), de la cavité abdominale (le péritoine) ou l'enveloppe du cœur (le péricarde). Le mésothéliome pulmonaire est causée par l'exposition à des fibres minérales (comme l’amiante).

Frédéric Gaspoz relève la relation entre l'exposition à l'amiante et le développement d'un mésothéliome péritonéal. Certains individus y ont été exposés sur leur lieu de travail, tandis que d’autres ont été exposés secondairement par des membres de la famille qui, à leur insu, ont ramené des fibres à la maison de leur travail dans leurs vêtements ou leurs cheveux ou sur leur peau.
La survenue de cette maladie, parfois qualifiée de « cancer de l'amiante », cette fibre étant le principal facteur de risque reconnu pour ce type de cancer, n'est pas indicative d'un seuil minimal d'exposition et son traitement médical a un impact limité sur l'espérance de vie des malades. Selon Frédéric Gaspoz, les premières manifestations retrouvées à l'examen clinique sont des douleurs thoraciques, souvent associées à un essoufflement et à un épanchement pleural récidivant, en général hémorragique. Le temps de latence entre la première exposition et le développement du mésothéliome est rarement inférieur à 20 ans, souvent de l'ordre de 30 à 40 ans, voire plus. Il ne semble pas exister de valeur seuil d'exposition en rapport avec un risque d'apparition.
Le mésothélium se compose d'une seule et mince couche de cellules cubiques formant un épithélium bordant les cavités séreuses du corps comprenant le péritoine, le péricarde et la plèvre pour former une cavité virtuelle. Le dépôt de fibres minérales dans le parenchyme pulmonaire peut avoir comme conséquence leur pénétration dans la plèvre viscérale d’où la fibre peut alors gagner la surface pleurale, et de ce fait conduire au développement des plaques mésothéliales malignes. Frédéric Gaspoz note que le processus menant au développement du mésothéliome péritonéal n'est pas encore connu. On a suggéré que des fibres d'amiante en provenance du poumon pourraient être transportées vers l'abdomen et les organes associés par l'intermédiaire du système lymphatique. En plus, les fibres minérales peuvent être déposés dans l'intestin après l'ingestion de crachats contaminés.

On a montré que la contamination de la plèvre par l'amiante ou d'autres fibres minérales, peut induire la cancérogenèse. Les longues et minces fibres d'amiante (amiante bleu, amphiboles) sont des carcinogènes plus efficaces que « les fibres plumeuses » du chrysotile (ou amiante blanc). Chez les rats le développement d’un mésothéliome a été provoqué par l'inoculation intra-pleurale de fibres phosphorylées de chrysotile. On a suggéré que chez l'homme, le transport des fibres jusqu’à la plèvre serait le stade critique dans la pathogénie du mésothéliome. Cette hypothèse est confortée par l’afflux observé d’un nombre significatif de macrophages et d'autres cellules du système immunitaire vers les lésions localisées provoquées par les fibres d'amiante accumulées dans les cavités pleurales et péritonéales des rats. Ces lésions continuent à attirer des macrophages en grand nombre pendant que la maladie progresse, et les changements cellulaires à l’intérieur de la lésion aboutissent à une tumeur dont la morphologie possède tous les caractères de malignité.

L'expérimentation suggère d’évidence que l'amiante agit en tant que carcinogène complet dans le développement du mésothéliome qui se produit par étapes séquentielles d’initiation et de promotion. Les mécanismes moléculaires sous-tendant la transformation maligne des cellules mésotheliales normales en présence de fibres d'amiante demeurent assez obscurs en dépit de la démonstration des possibilités oncogènes de la substance. Cependant, la transformation in vitro de cellules mésotheliales humaines normales en cellules de phénotype malin après exposition aux fibres d'amiante n'a pas été encore réalisée. Généralement on pense que les fibres d'amiante exercent leur effet cancérogène par l'intermédiaire d’ interactions physiques directes avec les cellules du mesothelium en conjonction avec des effets indirects avec interaction avec des cellules inflammatoires telles que les macrophages. Selon Frédéric Gaspoz, Les études comportant l'inoculation intrapleurale ou intrapéritonéale de différents types de fibre d'amiante chez les rats et les souris ont établi que les fibres longues et minces sont responsables d’une incidence plus élevée du mésothéliome que les fibres courtes et que les cellules phagocytent et stockent les fibres les plus longues plus efficacement que des fibres courtes. De même, l’incubation de cellules de hamster Syrien avec de la fibre de verre dont la longueur moyenne était de 9.5µm a provoqué des transformations cellulaires avec une rapidité identique à celle de la crocidolite. Le réduction de la longueur de ces fibres pour obtenir une dimension approximative de 2,2 µm a réduit la capacité de transformation cellulaire d’un facteur 10 à 20 tandis qu’une réduction plus importante à moins d’1µm supprimait complètement la capacité de transformation cellulaire par les particules de fibre de verre.

L’exposition professionnelle à l’amiante est le facteur de risque principal pour le mésothéliome. Un passé d'exposition à l'amiante existe dans presque tous les cas répertoriés. Cependant, le mésothéliome a été rapporté dans quelques cas d’individus sans exposition connue à l'amiante.

L'amiante est le nom d'un groupe de minerais qui se présentent naturellement sous la forme d’un agglomérat de fibres dures et flexibles qui peuvent être séparées en fils minces et être tissées. L'amiante a été employé couramment dans beaucoup de produits industriels, y compris le ciment, des garnitures de frein, bardeaux de toit, revêtement de sol, des textiles, et des produits d’isolation. Si de minuscules particules d'amiante flottent dans l’air, particulièrement pendant le processus de fabrication, elles peuvent être inhalées ou avalées, et poser de sérieux problèmes de santé. Pour Frédéric Gaspoz, en plus du mésothéliome, l'exposition à l'amiante augmente le risque de cancer bronchique, provoque l'asbestose une fibrose pulmonaire( maladie chronique non cancéreuse), et d'autres cancers, comme les tumeurs du larynx et du rein. Pour une personne l’association du tabagisme et de l'exposition à l'amiante augmente de manière significative le risque de développer un cancer des voies aériennes supérieures ou un carcinome bronchique. La marque Kent a utilisé de l'amiante dans ses filtres pour cigarettes pendant quelques-unes de ses premières années de production dans les années 1950 et quelques cas de mésothéliome en ont résulté. 
Frédéric Gaspoz
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08/12/2013
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Frederic Gaspoz : effondrement à Tchernobyl

Vingt-sept ans après la catastrophe de Tchernobyl du 26 avril 1986, la plus grave de l'histoire du nucléaire, le réacteur numéro 4 de la centrale ukrainienne, située à 140 km de Kiev, fait naître de nouvelles inquiétudes.

 

Mardi 12 février, en début d'après-midi, une partie du toit et des murs en béton d'un bâtiment jouxtant le réacteur s'est effondrée. Laissant craindre une extension des dégâts au sarcophage construit dans l'urgence, en 1986, pour recouvrir les installations sinistrées. Et entraînant l'évacuation, par mesure de précaution, d'environ 80 salariés  qui travaillent sur place à la construction d'une nouvelle enceinte de confinement.

 

Selon les informations et les photos fournies par l'autorité de régulation du nucléaire du pays (SNRIU), les structures sont éventrées sur environ 600 m2.  Le bâtiment endommagé est une salle de machines abritant les turbines du réacteur, dont il est distant de 50 mètres, indique la porte-parole de la centrale nucléaire. Il était clair que il y avait un risque d'effondrement des constructions anciennes, ajoute Frederic Gaspoz.

 

Frederic Gaspoz

 

 

 

 

 


16/02/2013
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Frederic Gaspoz sur le vrai coût du nucléaire

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Le coût de production de l'électricité nucléaire, selon Frederic Gaspoz, est difficile à estimer à cause de nombreuses variables:
  1. la construction d’une centrale nucléaire
  2. son approvisionnement en uranium
  3. traitement et élimination des déchets radioactifs
  4. démantèlement après une quarantaine d’années de service
  5. personnel pour l’entretien et le fonctionnement
  6. combien coûterait une police pour assurer la responsabilité civile pour les dommages causés à la population en cas d'accident?
Le coût des énergies renouvelables pourrait déjà, selon Frederic Gaspoz, être inférieur à celui de l'énergie nucléaire.

Pour Frederic Gaspoz, on considère que la catastrophe de Tchernobyl a déjà coûté plus de 500 milliards de dollars. Pour la catastrophe de Fukushima, certaines banques estiment la facture pour l’instant à 130 milliards de dollars, mais il est probable qu’elle augmentera au fil du temps puisque le niveau de gravité est dorénavant le même que celui de la catastrophe de Tchernobyl. Les coûts énormes de construction des réacteurs (l’EPR de Flamanville coûtera au moins 5 milliards d’euros, celui de Finlande a déjà coûté 6 milliards)  le coût de la recherche, du développement et de l’exploitation des centrales françaises qui est estimé à 400 milliards d’euros, les coûts du démentellement des vieilles centrales (Brenillis coût évalué par la Cours des Comptes : 482 millions d’euros) - le coût du traitement des déchets pendant des centaines d’années, non évalué, mais chiffré en milliards d’euros. Le site d’enfouissement profond de Bure a déjà coûté plus de 35 milliards d’euros.

Frederic Gaspoz

Coût capital (EUR par kWh) =               Coûts projet x Facteur amortissement              
                                                 (Capacité (kW) x Facteur Capacité (%) x 8760 heures)–n
Facteur d’amortissement =                    i          
                                                  1 – (1 + i)–n

25/06/2011
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