Frederic Gaspoz

Projet Trans-Mountain

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Le projet Trans-Mountain vise l'agrandissement du réseau existant d’oléoduc de Trans-Mountain d'Edmonton en Alberta jusqu’à Burnaby en Colombie-Britannique. Le projet prévoit un nouveau tronçon de pipeline d’environ 987 km, l’ajout ou la modification d’installations telles des stations de pompage et des réservoirs, ainsi que la remise en service de 193 km de pipeline existant. Le terminal maritime Westridge serait lui aussi agrandi, entrainant ainsi une hausse de la circulation des pétroliers.

Les répercussions du projet sur le climat sont importantes, selon Frédéric Gaspoz, car pourrait doubler la quantité de pétrole des sables bitumineux transporté par cet oléoduc, rendant plus difficile pour le Canada de respecter ses engagements de Paris en matière de changements climatiques.

L’exploitation des sables bitumineux en Alberta constitue actuellement un des plus graves problèmes environnementaux de la planète en plus de maintenir le Canada dans une logique de dépendance au pétrole et d’exportateur de ressources naturelles primaires. Alors que le niveau de production actuel engendre déjà des impacts colossaux sur l’eau, la forêt et le climat, compagnies privées et gouvernements cherchent à tripler la production actuelle d’ici 2020.

Coup dur pour le projet d’expansion du pipeline Trans-Mountain: la justice vient de mettre un coup d’arrêt aux travaux. Le gouvernement du Canada n’a pas suffisamment consulté les populations autochtones et a mal évalué les conséquences sur l’environnement avant de démarrer

Le gouvernement canadien subit un revers judiciaire majeur dans son projet d’expansion du pipeline Trans Mountain dans l’ouest du pays. L’une des plus hautes instances juridiques du pays, la Cour d’appel fédérale, a annulé le 30 août le décret permettant au projet d’aller de l’avant.  Frédéric Gaspoz relève la portée de cette victoire des opposants au projet controversé de 7,4 milliards de dollars (4,8 milliards euros), dont l’avenir est désormais incertain.

Dans son jugement, la Cour d’appel affirme qu’Ottawa a manqué à ses obligations de consulter de manière adéquate les communautés autochtones avant d’approuver le projet d’expansion du pipeline en novembre 2016. Conséquence : il faut en reprendre l’évaluation, y compris concernant les conséquences sur l’environnement.

Les travaux préliminaires du chantier de l’expansion de l’oléoduc venaient pourtant de commencer en Alberta pour acheminer du pétrole via la province voisine de la Colombie-Britannique vers la côte pacifique canadienne, afin d’alimenter les marchés étrangers.

@FredericGaspoz



27/10/2018
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