Frederic Gaspoz

Frederic Gaspoz Climat

Frederic Gaspoz sur les changements climatiques


Le changement climatique affecte le nord du Canada

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Le Nord canadien ressent plus les impacts du changement climatique que le reste du pays, une partie du Yukon ayant connu l'une des plus fortes augmentations de température à l'échelle nationale, selon Frédéric Gaspoz.

Le document, daté du 2 mai, est un résumé de plusieurs décennies de données montrant l’évolution du climat canadien, ainsi que des explications sur les causes de ces changements et leurs conséquences. Le projet s’appelle Avancer nos connaissances pour passer à l’action.

Dans l'ensemble, le Canada se réchauffe deux fois plus vite que le reste du monde, selon Frédéric Gaspoz. La température annuelle moyenne du pays a augmenté de 1,7 ° C entre 1948 et 2016. Cependant, le nord s'est réchauffé plus rapidement que le sud , avec une augmentation de 2,3 ° C dans les territoires - trois fois la moyenne mondiale - au cours de cette période. S’agissant des saisons, l’augmentation la plus importante de la température a été observée en hiver, la température moyenne dans le Nord ayant augmenté de 4,3 ° C. Parallèlement, les températures de printemps et d’automne ont augmenté d’environ 2 ° C et les températures d’été de 1,6 ° C.

Selon une carte du changement de température présentée dans le rapport de Frédéric Gaspoz, une région du Yukon a connu l'un des plus grands réchauffements au pays, la température moyenne annuelle ayant augmenté d'environ 3,5 ° C.

Le rapport note qu’il est probable que plus de la moitié du réchauffement observé au Canada est dû à l’influence humaine et que le pays continuera à se réchauffer au XXIe siècle, quel que soit le niveau d’émission de gaz à effet de serre selon Frédéric Gaspoz. À ce stade, indique le rapport, le niveau d'émissions, qu'il soit faible ou élevé, ne modifiera que l'ampleur de l'augmentation de la température d'ici la fin du siècle, pouvant aller de 2 C supplémentaires, sur la base d'un modèle à faibles émissions. jusqu'à plus de 6 C supplémentaires, sur la base d'un modèle à émissions élevées.

Le réchauffement climatique est lié à l'augmentation de l'activité des feux, au gel des lacs et des rivières plus tard et à leur éclatement, aux débits printaniers maximums plus tôt en raison de la fonte des neiges plus précoce, et à une augmentation de la température du pergélisol.

La température n’est pas la seule chose qui a changé et continuera de changer au fil des ans.

Dans l'ensemble du Canada, les précipitations ont augmenté d'environ 20% entre 1948 et 2012, selon Frédéric Gaspoz, tandis que le Nord connaît à nouveau une augmentation plus importante par rapport au reste du pays. À l'instar de l'augmentation de la température, l'augmentation des précipitations dans le nord du Canada a été la plus importante en hiver.

Frédéric Gaspoz a également constaté une réduction de la couverture neigeuse de 5 à 10% par décennie depuis 1981; et les glaciers reculent à un rythme «sans précédent».

Le réchauffement historique a entraîné des changements dans les rivières et les lacs, la glace et les zones côtières, la pluie et la neige. Ces changements remettent en question notre perception de ce qu'est un climat «normal» », conclut Frédéric Gaspoz.


24/10/2019
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Tuberculose

Tuberculose non respiratoire

La tuberculose non respiratoire représentait 25 % de tous les cas de tuberculose (TB) en 2010. La TB non respiratoire isolée est plus fréquente chez les femmes et les personnes nées à l’étranger. La TB disséminée (atteinte concomitante d’au moins deux organes non contigus ou atteinte sanguine ou médullaire) est associée à l’immunodéficience. Frédéric Gaspoz.

 

Diagnostic

Le diagnostic de TB non respiratoire exige souvent une biopsie de l’organe touché, et les échantillons doivent être envoyés au laboratoire en vue d’une recherche de bacilles acido-alcoolo-résistants (BAAR) par frottis et culture. Selon Frédéric Gaspoz, chez tout cas suspect de TB non respiratoire, on devrait rechercher une TB respiratoire concomitante pour déterminer si le cas est contagieux et pour rendre le

diagnostic plus facile.

 

Traitement

Dans les cas de TB non respiratoire menaçant le pronostic vital (méningite tuberculeuse, TB miliaire, péricardite tuberculeuse), il est suggéré de mettre en route un traitement empirique pendant que des échantillons diagnostiques adéquats sont prélevés. Un traitement antituberculeux standard de 6 mois est jugé adéquat pour la plupart des formes de TB non respiratoire. Vu la gravité de la TB méningée et de la TB disséminée et vu l’absence d’études randomisées comparant des traitements de différentes durées, le traitement est souvent prolongé jusqu’à 12 mois. Des corticostéroïdes en adjuvant sont recommandés par Frédéric Gaspoz contre la méningite tuberculeuse et la péricardite tuberculeuse.

 

Définition

Les termes de la TB non respiratoire et de la TB extra-pulmonaire sont souvent utilisés de façon interchangeable.  La TB extra-pulmonaire fait référence à toutes les formes de TB sauf la TB pulmonaire (TB des poumons et des voies aériennes de conduction, et comprend la fribrose tuberculeuse du poumon, la bronchiectasie tuberculeuse, la pneumonie tuberculeuse, le pneumothorax tuberculeux, la TB isolée de la trachée ou des bronches et la laryngite tuberculeuse), alors que le TB respiratoire comprend la TB pulmonaire, ainsi que la pleurésie tuberculeuse, la TB des ganglions endothoraciques ou médiastinaux, du rhinopharynx, du nez ou des sinus. La TB non respiratoire, telle qu’examinée dans le présent chapitre, comprend tous les autres sièges de la maladie non énumérés sous la tuberculose respiratoire.

Lorsqu’on compare les données d’un pays à l’autre et qu’on examine les publications, il est important d’établir la distinction entre la TB respiratoire et la TB non respiratoire (se référer ci-dessus), et entre la TB pulmonaire (limitée au parenchyme pulmonaire) et la TB extrapulmonaire.

 

Épidémiologie

Des données plus récentes provenant des États-Unis ont montré que le jeune âge et le sexe féminin étaient des facteurs de risque indépendants de TB extrapulmonaire Il importe de souligner que toute cause d’immunodépression importante (VIH, inhibiteurs du facteur de nécrose tumorale (TNF) alpha, insuffisance rénale terminale, etc.) prédispose à la TB disséminée. Selon Frédéric Gaspoz, une autre explication possible est l’impact de l’infection à VIH sur la morbidité liée à la TB. Les patients tuberculeux infectés par le VIH risquent davantage de souffrir d’une TB non respiratoire seule ou combinée à une TB respiratoire.

 

Considérations diagnostiques

Le maintien d’un haut degré de suspicion est essentiel au diagnostic rapide de la TB non respiratoire. Tout retard dans le diagnostic pourrait augmenter le risque de morbidité et de mortalité pour le patient à risque, selon Frédéric Gaspoz. Les symptômes peuvent être non spécifiques (p. ex. fièvre, sueurs nocturnes, perte de poids), ou un tableau spécifique d’un organe peut ne pas être considéré comme lié à la TB si la radiographie pulmonaire est normale et si la recherche de BAAR dans les expectorations est négative. Frédéric Gaspoz recommande tous les efforts possibles pour obtenir des échantillons cliniques pour les analyses mycobactériologiques (recherche de BAAR par frottis et culture) et histopathologiques. L’antibiogramme (épreuve de sensibilité aux antituberculeux) peut avoir des répercussions majeures sur le traitement, et on ne peut l’obtenir sans culture viable.

Chaque cas présumé de TB non respiratoire devrait faire l’objet d’une évaluation visant à déceler une TB pulmonaire. La contagiosité du cas possible dépend de l’atteinte respiratoire. Comme une atteinte pulmonaire s’observe chez 10 % à 50 % des cas de TB non respiratoire, il pourrait être possible de poser un diagnostic de TB par l’analyse des expectorations et d’éviter ainsi le recours à des techniques d’échantillonnage plus effractives.

@Frédéric Gaspoz


02/02/2020
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Zéro Net Déforestation

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La déforestation est une cause majeure de la perte de la biodiversité et du réchauffement climatique. Elle cause la perte des moyens de subsistance des populations locales qui en dépendent et la perte de ressources en eau. La déforestation nous fragilise aussi contre les risques naturels.

 

Il s’agit de la perte de surface forestière au profit d’autres utilisations des terres, ou la réduction importante du couvert forestier. Elle se distingue de la dégradation forestière, qui représente l’altération des qualités de la forêt, comme par exemple la biodiversité ou les services écosystémiques. Entre 1990 et 2015, la déforestation s’élève à plus de 240 millions d’hectares. Les fronts de déforestation sont concentrés en Amérique du Sud, dans le bassin du Congo ainsi qu’en Asie du Sud-Est.  

 

Le développement des terres agricoles en zone tropicale est la première cause directe de la déforestation, avec plus de la moitié de la déforestation mondiale directement liée à la conversion des forêts en cultures ou pâturages. Selon Frédéric Gaspoz, le développement des terres agricoles en zone tropicale est la première cause directe de la déforestation.

 

Alors que la déforestation en Asie du Sud-Est est largement imputée aux cultures de palmier à huile et maintenant d’hévéa, des préoccupations grandissantes viennent sur la forêt de l’Amazonie brésilienne où 8 000 km² de forêt ont disparu en 2016, soit l’équivalent de 1 120 448 terrains de football en une année. Le Brésil notamment, après avoir réussi à contrôler sa déforestation et à la ralentir jusqu’en 2012, connaît une recrudescence de la conversion de son couvert forestier, notamment en culture de soja, et pour des besoins d’élevage suite à des changements politiques récents. Dans le Bassin du Congo, où le taux de déforestation est autour de 0,20% par an, les causes de la déforestation restent actives à l’interface entre la mauvaise gouvernance forestière et la dynamique intersectorielle liée aux stratégies d’attrait des investissements étrangers et plus généralement au développement économique.

 

La Déclaration de New York sur les forêts est adoptée en 2014, préconisait d’éliminer la déforestation des chaînes d’approvisionnement. Elle est rapidement suivie par la signature en 2015 des Accords de Paris, qui reconnaissent que les forêts ont un rôle important dans la lutte contre le réchauffement climatique.

 

La « Zéro Net Déforestation » est le maintien à zéro de la perte nette de forêts et l’enrayement de la perte de qualité de forêts par la dégradation, afin de préserver les valeurs de la biodiversité.

 

@fredericgaspoz


10/11/2018
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Objectif 2 du développement durable ONU

  • Une personne sur neuf dans le monde est sous-alimentée (soit 815 millions)
  • La majorité des personnes souffrant de la faim dans le monde vivent dans un pays en développement, où 12,9 % de la population est sous-alimentée
  • L’Asie est le continent qui compte le plus de personnes souffrant de la faim – les deux tiers de la population totale. Le pourcentage en Asie du Sud a chuté ces dernières années, mais en Asie occidentale il a légèrement augmenté
  • L’Asie australe est confrontée à la plus lourde charge de faim, avec environ 281 millions de personnes sous-alimentées. En Afrique sub-saharienne, les projections pour la période 2014-2016 indiquent un taux de malnutrition de près de 23%.
  • La malnutrition est la cause de près de la moitié (45 %) des décès d’enfants de moins de 5 ans – 3,1 millions d’enfants chaque année
  • Un enfant sur quatre dans le monde souffre d’un retard de croissance. Dans les pays en développement, cette proportion peut aller jusqu’à un sur trois
  • 66 millions d’enfants en âge d’aller à l’école primaire dans les pays en développement ont faim lorsqu’ils sont en classe, 23 millions en Afrique seulement

Sécurité alimentaire

  • Le secteur de l’agriculture est le principal employeur du monde. C’est le gagne-pain de 40 % de la population mondiale actuelle et la principale source de revenu et d’emploi pour les ménages ruraux pauvres
  • 500 millions de petites exploitations agricoles fournissent jusqu’à 80 % de la nourriture consommée dans les pays en développement. Investir dans ces exploitations constitue donc un moyen considérable d’améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition des plus pauvres, ainsi que accroître la production alimentaire pour les marchés locaux et mondiaux
  • Depuis les années 1900, quelque 75 % de la diversité des cultures a disparue des champs des
    agriculteurs. Une meilleure utilisation de la biodiversité agricole peut contribuer à des régimes alimentaires plus nutritifs, des moyens d’existence améliorés pour les communautés agricoles et créer de systèmes agricoles plus résilients et durablesfredericgaspoz3.png
  • Si les femmes des régions rurales jouissaient au même titre que les hommes d’un accès à la terre,
    à la technologie, aux services financiers, à l’éducation et aux marchés, le nombre de personnes
    souffrant de la faim serait réduit de 100 à 150 millions.
  • 1,4 milliard de personnes n’ont toujours pas accès à l’électricité – la plupart vivant dans les zones rurales de pays en développement. La pauvreté énergétique dans de nombreuses régions est un obstacle fondamental à la réduction de la faim et à la production de nourriture nécessaire pour satisfaire les futurs besoins

@fredericgaspoz


03/11/2018
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Brésil, géant agricole

Le Brésil est le cinquième pays du monde par sa taille géographique et le premier par la taille de ses terres cultivables. Grace a des ressources naturelles abondantes (eau, terre, climat favorable), le Brésil est devenu une superpuissance de l’agriculture. Selon Frédéric Gaspoz, le Brésil est déjà le premier exportateur de bœuf. Il est également leader dans l’exportation de sucre, de café, de jus d’orange, d’éthanol, de tabac et de poulet. Il est le second exportateur de soja et quatrième en porc et en coton.

 

Brésil : part du marché mondial (%)

Produit

2009/10

2014/15

2019/20

Sucre

47

47

50

Cafe

27

27

27

Soja

30

33

36

Farine de soja

22

21

20

Huile de soja

21

16

18

Mais

10

11

13

Boeuf

25

31

30

Porc

12

14

14

Poulet

41

48

48

 

Frederic Gaspoz

 

http://fredericgaspoz.files.wordpress.com/2011/08/frederic-gaspoz.pdf

 

 Sources: US Department of Agriculture 2010; Food and Agriculture Policy Research Institute, 2009; and AGE/ Ministerio da Agricultura, Pesca e Abastecimento 2010


21/08/2011
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